Les grandes affections du système génital: le Syndrome prémenstruel.

Il s’agit d’une affection qui touche la femme dans les quelques jours qui précèdent les règles : les symptômes sont physiques et psychiques. Ils sont provoqués par un déséquilibre hormonal : un excès d’œstrogènes, un déficit en progestérone ou une association des deux.
Il se caractérise par des douleurs et des tensions dans les seins, des migraines, des douleurs
abdominales, des poussées d’acné, une agressivité, une irritabilité, des symptômes dépressifs, un
ballonnement abdominal, une fatigue intense, des jambes lourdes, de l’anxiété, de l’insomnie et parfois un sentiment de dépression.

Selon les statistiques, le SPM concernerait entre 70 et 90 % des femmes en âge de procréer. Parmi elles, 20 à 40 % présentent les symptômes du syndrome prémenstruel suffisamment dérangeants pour affecter leur fonctionnement global.

L’approche nutritionnelle est intéressante car elle permet très souvent d’améliorer la patiente. En
effet, le déséquilibre hormonal existant est souvent en relation avec un déficit de la fonction hépatocellulaire. Le foie est un organe particulièrement important dans l’organisme car il intervient
dans les processus de détoxication et d’épuration. Il intervient donc dans l’élimination des
hormones produites en excès. Or quand il est surchargé, il n’est plus capable d’assurer son rôle
épurateur correctement. Il convient donc de le drainer afin qu’il retrouve une fonction optimale.

Le modèle alimentaire méditerranéen crétois est fortement recommandé car il diminue le risque de
carences. En outre, il favorise la consommation d’aliments digestibles et permet au foie de se
reposer.

Il est recommandé de :

• Favoriser les huiles vierges de première pression à froid biologiques si possible.
• Augmentation des sources d’acides gras oméga 3 : sardines, maqueraux, thon, saumon, huile de colza, Graines de lin, noix.
• Réduire les acides gras saturés, acide gras trans industriels : beurre, viandre grasses, produits industriels transformés, chips, charcuterie, crême fraiche.
• Les protéines doivent être issues de viandes maigres, blanches, poisson et végétales: elles permettront la formation d’hormones de qualité en bonne proportion.
• Il faut également privilégier les fruits et légumes frais et consommer des crudités afin de faciliter le travail de digestion. Attention, l’excès de crudités peut favoriser des ballonements et irriter votre intestin. Il est important de ne pas mettre trop d’aliments crus différents dans votre assiette et de modérer votre quantitée: 100gr cru puis 100gr cuit de légumes est une bonne proportion.
• Il faut s’assurer d’un apport suffisant en vitamines B : elles régulent le système nerveux et diminuent les symptômes anxieux et l’irritabilité. Parmis eux, vous retrouverez les céréales complètes, l
• Une supplémentation en calcium et en magnésium peut être envisagée : ils réduisent les douleur et préviennent le syndrome prémenstruel. En effet, certaines études ont montré que les femmes souffrant d’un syndrome prémenstruel présentaient des carences en calcium et en magnésium.
• Réduire les aliments «excitateurs » tel le café ( pas plus de 3 expresso/jour), l ethé ( pas + de 3 par jour), l’alcool ( 1 verre de vin rouge max/jour) et le chocolat (30gr de chocolat noir par jour max).

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